Les envahisseurs
Les derniers sont partis hier.
On se sent tout bête dans notre maison, bien rangée et bien vide après l'ouragan.
Ils avaient débarqué 15 jours plus tôt.
Retrospective en chanson de deux semaines dans la maison du bonheur
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
(Georges Brassens, Les copains d'abord)
Les repas le dimanche midi
Comme j'sais plus qui disait...
Le bonheur ça se trouve pas en lingots
Mais en p'tite monnaie
Une forte tête blonde termine sous la menace
Ses minuscules dés de viandes, en faisant la grimace...
Il en donne un sur deux au chien... moi j'y vois clair dans son petit jeu
Il me supplie du regard, alors je ferme les yeux !
On fait des dunes de sel pour aspirer les tâches
De vin rouge renversé, et des sujets qui fâchent
Les vieux souvenirs de vacances roulent sur la nappe, les miettes de pain
Les blaguent plutôt grivoisent slaloment entre les bouteilles de vin
(Bénabar, la petite monnaie)
Je chante la petite guerre
Des braves enfants de naguère
Qui sur la plage ont bataillé
Pour sauver un château de sable
Et ses remparts infranchissables
Qu'une vague allait balayer.
J'en étais : l'arme à la bretelle,
Retranchés dans la citadelle,
De pied ferme nous attendions
Une cohorte sarrasine
Partie de la côte voisine
A l'assaut de notre bastion.
A cent pas de là sur la dune,
En attendant que la fortune
Des armes sourie aux vainqueurs,
Languissant d'être courtisées
Nos promises, nos fiancées
Préparaient doucement leur coeur
(Brassens, les chateaux de sable)
All you need is love.
All you need is love.
All you need is love, love.
Love is all you need.
All you need is love.
All you need is love.
All you need is love, love.
Love is all you need.
(Les beattles, All you need is love)